Tout d’abord, qui est concerné ?
Huit métropoles sont concernées dont bien sûr Ile de France mais aussi Lille, Rouen, Grenoble, Montpellier, Toulouse, Marseille, Lyon et St Etienne soit environ vingt millions d'habitants sur un pays qui compte soixante-sept millions d’habitants.
Il s’agit en fait des plus grandes métropoles en France qui font face à des régions pour l’instant sauvegardées dont l’ouest de la France avec la Bretagne et l’Aquitaine, les Pays de Loire, le Centre et le Grand Est qui avait connu des moments bien difficiles lors de la première vague.
Du côté de la restauration
C’est le coup de massue ! Beaucoup de restaurateurs n’ont pas le choix et vont devoir fermer leur établissement le soir, les nouveaux horaires ne permettant pas un service si tôt. Il y a aussi les coûts fixes trop importants pour supporter une ouverture. Certains restaurateurs pensent à un service en continu permettant de réaliser un chiffre d’affaires supplémentaire.
Bien sûr, cela ne suffira pas. Le syndicat des cafés, hôtels, restaurants réclame, depuis, la prise en charge intégrale par l’État des pertes d'exploitation pendant le confinement, du 14 mars au 2 juin, ainsi que le coût des loyers. Le fonds de solidarité proposé aujourd’hui est jugé totalement insuffisant face aux dégâts économiques provoqués dans le secteur.
Alors qu’en sera-t-il, maintenant, avec ce couvre-feu qui va durer pendant peut-être 6 semaines ?
Du côté du sport et de la culture
Pour les salles de sport, la fermeture est déjà en vigueur et la situation ne change pas réèllement. Il a été prévu à cause des vacances de la Toussaint, que les jeunes puissent continuer à se rendre dans les gymnases et les stades. Les nouveaux horaires et le couvre-feu ne perturberont en rien cet assouplissement pour une population fortement demandeuse de loisirs et d’action !
Pour les spectacles, l’annonce d’une fermeture de leur établissement à 21 heures voire plus tôt pour permettre au personnel et aux spectateurs de rentrer avant le couvre-feu est une catastrophe. Tout doit être repensé et plus particulièrement les horaires avec des séances démarrant entre 18 heures et 19 heures.
Une idée germe dernièrement, qui serait de laisser la possibilité aux personnes sortant d’un spectacle, cinéma, théâtre, concert, de présenter leur billet après 21 heures.
Les aides de l’état
Lors de son allocution, le président de la République a confirmé qu'en plus du chômage partiel pris en charge à 100 % pour l'employeur, ainsi que des prêts garantis par l'État, le secteur des hôtels, cafés, restaurants, du sport et de la culture aurait droit au fonds de solidarité renforcé, qui prendra en charge leurs factures comme par exemple le loyer jusqu'à 10 000 euros ou 60 % de leur perte de chiffres d'affaires.
D’autres propositions pourraient suivre avec une concertation locale avec tous les métiers concernés, notamment pour les indépendants et les TPE afin qu’elles ne tombent pas en faillite à cause de ce couvre-feu.
Du côté de l’emploi
En ce qui concerne l'emploi, les secteurs touchés représentent, certes, 9% du PIB, mais ils concentrent plus de 30% des pertes d'emploi constatées en 2020. Les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie et de la culture emploient beaucoup de monde. Cependant, en proportion, il faut plus d'employés dans ces secteurs que dans l'industrie pour réaliser un chiffre d’affaires équivalent.
Une note d’espoir
En vérité, le couvre-feu ne concerne qu'un tiers de la population française et le reste du pays continu à vivre sans ces nouvelles restrictions. Dans les grandes villes sous couvre-feu, toute l'activité ne disparait pas, car la journée reste très active de 6 heures du matin à 21 heures. Si vous cherchez un nouvel emploi, vous pouvez postuler aux nombreuses offres d’emploi, job, stage, alternance présentes sur le site.
Avec plus de 100 000 offres en ligne des opportunités de carrière sont proposées dans tous les domaines d’activité et sur toute la France.